À propos de la psychologie évolutionnaire

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La psychologie évolutionnaire étudie la valeur de l’être en tant que qualité lumineuse et non comme un comportement animal et prévisible. Il s’agit d’une nouvelle branche de la psychologie qui fait contrepoids à une science humaine athée, qui a progressivement éloigné l’Humain de son objet, son code-source, l’Esprit. Cette force lumineuse est étudiée au travers des 6 états de l’intelligence humaine qui font partie des fondamentaux de la psychologie évolutionnaire.


Selon l’encyclopédie virtuelle Universalis : « Il est habituel de faire débuter l’histoire de la psychologie moderne avec René Descartes (1596-1650), tout en soulignant que l’émergence effective de la discipline date du XIXe siècle. Si l’origine philosophique de la psychologie ne fait aucun doute, il est important de souligner que l’individualisation de la discipline se réalisera d’abord dans les pays de langue allemande. »


Les origines de la psychologie évolutionnaire ne sont pas philosophiques. Elles ont été influencées par diverses expérimentations : le surhomme de F. Nietszche ; le subconscient de C.G Jung le supramental de Sri Aurobindo). Elles se fondent sur la valeur réelle de l’être, en fusion avec sa conscience universelle (voir le Lexique). De cette étude de non-séparation d’avec soi résulte la capacité à faire vibrer l’expression des 6 états de l’intelligence humaine, comme la manifestation profonde de son identité, à la source de l’être.

Champ d’étude de la psychologie évolutionnaire

Ainsi les champs d’études de la psychologie évolutionnaire sont la psyché et le mental, appelés les apprentissages profonds de l’Humain. L’être apprend à habiter toutes les dimensions de sa conscience, sans intermédiaire.Il ne s’agit pas de l’analyse du comportement mais de la remise en action de la lumière de l’être à partir de sa propre autorité, c’est-à-dire sa capacité à s’autogouverner.

Il en résulte l’individualisation de la conscience. On dit alors que l’être retrouve le plein pouvoir sur l’ensemble de son territoire mental et psychique, donc sa pleine souveraineté. Par conséquent, il ne subit aucun harcèlement de pensées ni de présences ou phénomènes psychiques. D’où une paix permanente.

À l’opposé, la psychologie d’origine philosophique ne tient pas compte du mental en tant que dimension, mais en tant que conception ou représentation d’une identité. La psychologie du comportement ne peut que conceptualiser en valeur bien/mal, là où la psychologie évolutionnaire se situe au-delà du bien/mal.

L’étude de psychologie évolutionnaire permet d’embrasser le fiat lux de la lumière de l’Esprit dans toutes ses dimensions, en tant que valeur réelle de l’être.

La valeur réelle du sujet

Le valeur réelle de l’être (sujet) repose sur son objet (l’Esprit) en tant que code-source constitutif de sa qualité lumineuse. Elle provient des dimensions psychique et mentale pénétrées par l’individu qui se conscientise au flux d’énergie ou fiat lux lumineux, par où circulent les informations.

En psychologie évolutionnaire, le mental n’est pas considéré comme un centre d’abstraction philosophique. Il est une dimension où se manifestent les états de l’intelligence humaine dont la puissance de sa volonté fait partie. Nous pouvons l’appeler le centre agissant de la conscience dont le pouvoir d’action relève de l’intention éclairée.

Gestion du chaos

Les 6 états d’intelligence, en tant que qualité lumineuse interne et permanente, permettent la maitrise de l’énergie chaotique génératrice de violence, au centre de toutes les peurs archétypales. Développer tous les états de son intelligence humaine conduit à la liberté de créer sa vie, au-delà du désir (bien/mal), en toute connaissance des lois qui régissent le vivant.

Cette révolution de la conscience est le fait de l’activation de la suprasensibilité, intensité la plus élevée de la lumière interne.

La suprasensibilité donne les clés du fiat lux. L’identité de la personnalité est alors remplacée par une identité prépersonnelle, état le plus élevé ou lumineux de l’intelligence. La valeur réelle de l’être est alors pleinement révélée. Le décodage des informations internes ne repose plus sur la mémoire ni sur l’interprétation de comportements et de leurs interactions, mais sur les signaux émis par l’énergie interne. L’être suprasensible en comprend d’emblée le rôle et la direction pour orienter son chaos créatif dans un champ ordonné.

La psychologie traditionnelle demeure une jeune science humaine d’à peine 200 ans. Elle s’est toujours occupée du comportement du moi et des mécanismes de défense qui en découlent. L’être se construit un narratif  et se forge une personnalité à partir de ses perceptions sensorielles. Ses mémoires affectives sont les plus grands jalons de son destin.

Mais lorsqu’il s’ouvre à la psychologie évolutionnaire, il développe ses états supérieurs d’intelligence. Alors, sa lecture de la vie s’étend au-delà des sens. Il est amené vers une hypersensibilité lui permettant de ressentir les champs extrasensoriel (état intermédiaire d’intelligence) embrassant la phénoménologie. Puis il accède à une suprasensibilité (état supérieur d’intelligence) lui permettant de manipuler son propre quantum d’énergie. À ce moment, il devient un Créateur.

Il en résulte ici une inversion/révolution : le sentiment meurt. La sensibilité devient sa force agissante. L’être vibre à sa valeur réelle, universelle.


Ce qui distingue l’intelligence humaine (IH) de l’intelligence artificielle (IA)

Nous avons développé des technologies incroyables, mais si peu notre conscience humaine.

Avec l’avènement de l’IA, notre espèce a le devoir d’approfondir son intelligence humaine. L’IA doit demeurer à son service et non le contraire.

Les visionnaires et ingénieurs de l’intelligence artificielle (IA) parlent de télépathie avec les ordinateurs. Mais qu’en est-il de notre propre pouvoir intérieur ?

Ces ingénieurs n’ont rien inventé. Ils tentent simplement de reproduire mécaniquement les pouvoirs humains, sans comprendre les lois du vivant à partir de leur code-source. Cette pâle copie de nos dons innés, de nos pouvoirs les plus enfouis, trahit notre étroitesse d’esprit. L’être a si peu de valeur, vu sous cet angle.

Tant que nous ne pouvons pénétrer les dimensions du réel, l’accès à la science du vivant nous sera interdit et la valeur de l’être continuera à se dégrader.

À propos de l’étude

Sylvie Bergeron, professeur de psychologie évolutionnaire,
créatrice du premier programme sur les fondamentaux de la psychologie évolutionnaire, la formation Le Créateur®

La psychologie évolutionnaire met l’accent sur les attributs naturels d’où est issu notre pouvoir d’agir sur notre environnement de manière intelligente. Ce pouvoir est mis en action par une tension créatrice, le fil ininterrompu et tendu de la conscience universelle. La finalité de la psychologie évolutionnaire est la maîtrise de cette tension créatrice et du pouvoir mental qu’elle octroie sur notre environnement intérieur et extérieur. 

L’axe central d’étude de la psychologie évolutionnaire est la fonction des 3 degrés de la sensibilité comme fil conducteur de la conscience universelle, ainsi que les 6 états d’intelligence permettant d’intégrer les compétence de sa valeur réelle, la qualité d’Esprit. Au final, l’étude évaluer l’IH et peut la comparer à l’IA.

L’hypothèse : lorsque la suprasensibilité se perd, les circuits internes sont rompus avec l’Esprit, le courant ne passe plus des mondes subtils vers notre conscience physique. Lorsque l’être ne peut plus décoder l’Esprit, il perd sa vitalité, son pouvoir sur sa vie, sa connexion avec son corps ; sa survie est en jeu et il s’en remet strictement à la logique d’un programme mémoriel duquel il ne peut plus se libérer. La psychologie évolutionnaire s’applique à la reconstruction des circuits internes, à l’apprentissage du décodage des signaux qu’ils émettent grâce aux états d’intelligence et à l’édification des 3 degrés de sensibilité pour que l’être puisse s’édifier, non sur la base de la mémoire mais sur celle de l’Esprit. Ainsi nait la conscience universelle.

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